Ahcène Mariche : Taâzzult-iw traduite en anglais
Après avoir publié les recueils Id Yukin et traduit en français (Les nuits volubiles) en 2005, puis en anglais (Voluble Nights) deux ans après, Taazzult-iw (Confidences et mémoires) en 2006, et Tiderray (Contusions) en 2007, Ahcène Mariche a encore mis sa main dans son viatique afin de présenter au bonheur des anglophones ses nouvelles idées et pensées dans la langue de Shakespeare à travers sa collection intitulée « Confidence and Memories ».
Composée de 25 poèmes, traitant de divers thèmes, surtout de la vie, la femme, l’ingratitude, l’argent, la jalousie, cette œuvre est préfacée par Nabil Boudraâ, professeur à l’université d’Oregon State aux Etats-Unis d’Amérique. Elle est traduite en anglais par une fervente de la littérature anglaise, Dalila Aït Salem. Intitulé dans la langue de Mohya Taâzzult-iw, ce recueil de poésies a bien inspiré beaucoup d’artistes notamment Idir Bellali, Ramdane Mechache et Lamhen Ali. En outre, Zivka, poème phare du manuscrit poétique, a inspiré deux grands artistes : Sliha Khelifi (connue par ses lettres enflammées) et Nordine Zekara (géant des crayons de couleurs). C’est dans leurs tableaux respectifs que les deux artistes ont réinventé le poème. Grâce à ses propres moyens et à compte d’auteur, il a donc édité cinq recueils. Notons par ailleurs que les deux recueils Id Yukhin et Taâzzult-iw, selon l’auteur, leur ont été consacrées des études universitaires (des mémoires de fin d’études) aux départements de langue et culture amazighes des universités de Tizi Ouzou et Béjaïa. Le poète indique encore que la version en langue arabe de son premier recueil Id Yukin (Les nuit volubiles) est fin prête. Il compte l’éditer au courant de l’année 2009. L’on apprend également que son œuvre a été exposée au musée de Sidney, en Australie, pendant les deux derniers mois de l’an dernier. Il a représenté l’Afrique du Nord.
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